Le rire, fatal?


Le rire : fatal ?




Le rire aurait-il des conséquences néfastes sur l’organisme ? Quelle est l’étendue des dommages qu’il peut causer ? Peut-il être fatal et peut-on donc littéralement mourir de rire ?

On soupçonne que le rire puisse être néfaste à certains individus… Etudions le cas par cas :

a) les diabétiques :  Sachant que le rire est caractérisé par une augmentation de la tension artérielle, et que des sujets diabétiques sont particulièrement touchés par des accidents cardio-vasculaires dus à une hypertension, on se demande si le rire peut être néfaste vis à vis de personnes diabétiques. En effet, des études, comme l’UKPDS (United Kingdom Prospective Diabetes Study) ou l’étude HOT (Hypertension Optimal Treatment) ont souligné les dangers encourus par un individu souffrant d’hypertension, à savoir un risque d’infarctus, d’angine de poitrine, d’AVC ou de thrombose, et le risque majeur d’hypertension chez des personnes diabétiques, du fait de leur hypercholestérolémie. 
Cependant, les études révèlent aussi que chez des personnes diabétiques, un mauvais apport en oxygène entraine une augmentation de la glycémie dans le sang sur une période pouvant durer jusqu’à une semaine, ce que John MacLeod avait démontré en 1920. Ainsi, comme le rire stimule la respiration et augmente le débit ventilatoire, on en déduit que le rire diminue le risque d’hyperglycémie dans le sang et donc le risque d’une hypertension qui se révèle bien trop souvent dangereuse...


On rappelle aussi que, le diabète augmentant les risques cardio-vasculaires, cette conclusion s'applique également aux gens qui, même s'ils ne sont pas diabétiques, présentent des risques pour leurs coeurs ou leurs vaisseaux.

b) les asthmatiques :  De nombreux individus asthmatiques se plaignent de crises après des fous-rires, et se demandent si le rire ne serait pas un facteur déclencheur de crises qui les forcent même à se rendre aux urgences. Après plusieurs sondages sur des individus asthmatiques, il fut mis en évidence que le rire est considéré par ceux-ci comme un facteur plausible de crises. En effet, 56% des 235 patients interrogés au NYU Medical Center en 2005 considèrent le rire comme contribuant aux crises d’asthmes. 
Les asthmatiques sont d’ailleurs assez nombreux à se plaindre des effets d’un fou rire sur leur santé. Sur des forums, ils sont nombreux à faire part des effets du rire sur leur respiration. Un individu a d’ailleurs témoigné que le fou rire avait provoqué chez lui à de nombreuses reprises des étouffements. Etant alors allé consulter son pneumologue, ce dernier a décelé des infections au niveau des bronches, et a prescrit au malade un traitement en conséquence. Les crises provoquées sont dans la très grande partie des cas sans effets dangereux, mais, pour ces cas où le rire aurait envoyé les malades aux urgences (une internaute affirme sur le forum que rire « a failli (la) tuer, et cela à quatre reprises »), des études scientifiques ont été menées.
Il a été constaté que le fou-rire pouvait être responsable d’une crise d’asthme (Liangas G et Yates DH, deux chercheurs australiens, le défendent). Le rire ne doit pas pour autant être vu comme dangereux, car s’il peut causer une crise chez un individu à l’asthme mal maîtrisé, il ne présente aucun risque pour l’individu traité correctement. Le rire n’est donc dangereux que pour une minorité d’asthmatiques. Si le rire provoque une crise importante, c’est que le malade doit adapter ses traitements et ses exercices respiratoires : le rire joue alors le rôle d’indicateur du fait que l’asthme du malade n’est pas maîtrisé. La crise engendrée par un fou-rire n’est jamais trop sérieuse, et le rire joue donc plus un rôle préventif qu’autre chose, comme le conclut le docteur Philippe Carré : « L’asthme déclenché par la gaieté est fréquent, et représente un indicateur du contrôle sous-optimal de la maladie asthmatique. »

c) le cancer : Le cancer est une maladie qui touche 10 millions de personnes dans le monde. Cette maladie non transmissible se manifeste dans certaines conditions environnementales, génétiques et professionnelles. Il s’agit d’une prolifération de cellule anarchique. En effet, au cours de la vie, les cellules se multiplient de façon naturelle. A l’intérieur de chacune de ces cellules se trouvent l’information génétique.
Des mutations de l’ADN font partie du processus naturel de la prolifération des cellules. Ainsi il existe des oncogènes pour empêche cette modification. Les cellules prolifèrent dans le corps sans intervention possible de l’organisme. Cette multiplication anormale et non - contrôlée de cellules est appelée le cancer. De plus, il existe une variété de types de cancer, et seuls peu d’entre eux sont curables de nos jours.


Sachant que l’oxygène permet la croissance des cellules, on pourrait penser que le rire est nocif pour une personne atteinte du cancer, puisqu’il accélererait la vitesse de prolifération des cellules anormales.
Cependant des études on démontré le contraire. Il semblerait que l’oxygène du rire permettrait aux cellules normales de grandir et ainsi de se défendre contre les cellules anormales. D’apres le UCLA's Jonsson Cancer Center , le rire renforcerait le système immunitaire des personnes affaiblies, qui aidera à se défendre contre des maladies comme le cancer.


Pour conclure, le rire n’a aucun effet néfaste sur une personne atteinte du cancer au contraire il lui serait conseillé de rire le plus fréquemment possible.


d) et pour les autres ?
Lors d’un fou rire, on a observé plusieurs symptômes au cours de notre expérience et par de la recherche pour appuyer nos observations.
-On remarque que lorsqu’on rit, le débit sanguin et la pression artérielle augmentent. Ainsi, un individu qui rirait en permanence souffrirait d’hypertension. L’hypertension artérielle peut entraîner plusieurs effets néfastes. D’un point de vue cardiaque, l’augmentation de la pression sanguine "fatigue" les muscles du cœur comme le myocarde. En théorie, un individu qui aurait trop rit tout au long de sa vie pourrait donc souffrir d’insuffisance cardiaque. En pratique, il est impossible de rire en permanence (la nuit par exemple), donc le rire n’est pas dangereux d’un point de vue cardiaque pour les individus sans pathologies. De même, l’hypertension augmente les risques d’accidents vasculaire-cérébraux de 2 à 3 fois, mais il faudrait rire toute une vie avant que le rire augmente de façon conséquente les risques. Le rire n’est donc que bénin d’un point de vue cardiaque pour les individus sans pathologies.
-Une autre observation est l’augmentation du rythme respiratoire et d’une respiration assez saccadée. Pour un individu ne souffrant pas de troubles respiratoires ou d’asthme, le système respiratoire est assez résistant pour ne pas être plus endommagé par le rire que par une toux. Le rire ne présente qu’un danger respiratoire pour les individus souffrant d’asthme aigu. On remarque par ailleurs que les individus, lors d’un fou rire, parviennent tout de même à s’alimenter en dioxygène, signifiant que l’individu sain ne risque pas de s’étouffer de rire.

Vous êtes un individu sans pathologie cardiaque ou respiratoire majeure ? Ne vous inquiétez pas, vous êtes hors de danger concernant le rire, alors surtout, ne vous en privez pas !